Depuis les premières manifestations de fragrances irréversibles, Isadora avait cessé d’accueillir les visiteurs. Elle restait enfermée dans son usine, entre les alambics, les huiles denses et les poudres végétales, suivant les formules médiévales avec soupçon. Les flacons contenant les accords tristes étaient avec attention étiquetés
Dans les hauteurs de Grasse, nichée entre les collines boisées et les champs de fleurs, une vieille bâtisse dominait la vallée. Ses volets toujours clos, ses bureaux couverts de lierre, ne laissaient rien prophétiser de l’activité étrange qui s’y déroulait. À l’intérieur, une féminité travaillait en vacarme, penchée sur des fiole
la piste serpentait sous les frondaisons épaisses de la forêt, tout pas de Camille résonnant d’une authenticité nouvelle. Le poids léger de la carte dans sa poche semblait lui montrer sempiternellement la lamanage qu’elle devait faire, un guide silencieux dicté par Lauriana voyance. Elle ne connaissait toujours pas la destination exacte,
La forêt paraissait différente alors que Camille rebroussait chemin. L’air portait une charge donnée, comme par exemple si l’échange qu’elle venait de survivre la formes avait marqué l’espace lui-même. Chaque pas qu’elle posait sur le sol lui semblait plus drastique, plus aligné avec ce que Lauriana voyance attendait d’elle. Elle
la rue serpentait marqué par les frondaisons épaisses de la forêt, chaque pas de Camille résonnant d’une clarté indice. Le poids léger de la carte dans sa poche semblait lui montrer sans cesse la navigation qu’elle devait faire, un guide silencieux dicté par Lauriana voyance. Elle ne connaissait pas encore la destination juste, mais son